Composed by Frederick Galiay
Diction : Morgane Paoli
Ça commence un de ces soirs fiévreux,
dans les premiers,
par une sorte de hurlement rentré,
de panique froide et immobile.
Torsion brutale et étrangement ouatée,
disloquant tous repères d’un souffle.
D’une gifle.
Du souffle d’une gifle.
Temps et espaces dissous,
abscons,
filtrés puis tamisés,
séchés,
réduits jusqu’à n’être plus qu’onde de choc.
Le jus de l’onde d’un choc,
sa liqueur.
Son fluide
-impeccables cliquetis d’inutilité-
son essence douloureuse.