Frederick Galiay lauréat du programme de résidence de l’institut français « Hors les murs », automne 2016 : Thaïlande, Laos, Cambodge, Myanmar.
Album sorti en février 2020, chez AYLER RECORDS.
Enregistré, mixé et masteriser par Antonin Rayon, été 2019, à Moulin/Ouanne.
Produit par Mutatis Mutandis.
Producteur exécutif : Stéphane Berland.
Mon projet était de me rendre en Asie du sud est pour une immersion dans les musiques de cérémonies Bouddhistes ainsi que dans les rituels pré Bouddhistes. La période fût fixée d’octobre à décembre 2016.
Le point principal du projet était, outre lʼimmersion, la compréhension des liens existant entre le mystique et le poétique puis la retranscription en sons de ces « états », afin de composer une œuvre qui utilise ces langages, les transposer à mes codes compositionnels, pour exprimer mes sentiments et mon approche poétique. Enfin, composer cette œuvre pour petit orchestre et dispositif électroacoustique - " Time Elleipsis ", troisième volet du triptyque - utilisant un système musical issus des analogies poétiques existant entre ma composition et les cultures de ces régions.
Ma fascination pour ces musiques nʼest en effet pas nouvelle. Mon premier opus « Missing time », pour basse électrique solo, était déjà très fortement inspiré de chant des moines Bonpo, du Tibet.
La seconde partie, créée à la Muse en circuit et utilisant les outils informatiques (Max MSP) en soutien de la basse électrique, « Space Time Continuum », était plus axé sur l’utilisation des trompes dans la tradition du Bouddhisme Mahayana Tibétain.
Avec ce nouveau projet je souhaitais aller plus loin dans la compréhension de ces différents codes musicaux et poétiques et mon choix s’est tourné vers des pays de traditions Theravada.
Les pays concernés furent le Myanmar, le Laos, la Thaïlande et le Cambodge. Pays où je me suis rendu régulièrement depuis une vingtaine dʼannées, autant pour mʼimprégner de leurs traditions que pour y travailler.
Ce périple fût aussi l’occasion de prendre contact avec les Alliances Françaises et autres lieux susceptibles dʼaccueillir ma pièce pour ultérieurement retourner jouer cette musique dans les lieux qui lʼauront inspirée. Point qui fait partie intégrante du projet.
Ce travail n’est en aucun cas celui dʼun musicologue ou dʼun ethnomusicologue que je ne suis pas mais un regard sensible sur les manières différentes quʼont les humains dʼexprimer des sentiments semblables, aux quatre coins de la planète.
Une œuvre où se côtoient la rigueur inspirée du Theravada et l’exubérance qu’on peut trouver dans les divers actes chamaniques - hors temps - issus des rites animistes.
Le socle poétique de l’œuvre est constitué de l’histoire du Naga (monstre marin qui voulut recevoir les enseignements du Bouddha mais qui, à cause de sa nature reptilienne et de son Karma monstrueux, en fut écarté et qui aujourd’hui est présent dans tous les temples, comme gardien des entrées), celle du Phralack Phralam (au Laos, épopée théâtrale qui est une des interprétations du Ramayana Indien), les ellipses temporelles de ce récit (en une journée, Phralam descent dans les profondeurs abyssales et y vit plusieurs années, avant de remonter à la surface, quelques heure après son départ).
C’était déjà le type d’ellipses temporelles qui m’intéressait dans Missing Time (temps manquant à la chronologie, lors des dites abductions extra terrestres que l’on retrouve dans la quasi totalité des témoignages). Je ne manquais pas alors de constater qu’à l’instar de Moise ou de Jesus qui recevaient les révélations (Apokalupsis en Grec) dans des états seconds, les abductés étaient initiés aux secrets des extra terrestres pendant ces temps manquants, dans des états assez comparables aux illuminations.
Les rapports entre eux que pourraient avoir les différents univers (continuité temps/espace) étaient abordés dans Space Time Continuum.
Les cinq points cardinaux (le Zenith en plus de nos quatre points).
J’en ajoute délibérément un sixième, à l’opposé du Zenith. Ce point existe dans l’astronomie Arabe sous le nom de Nadir.
Techniquement, l’hétérophonie (manière de jouer simultanément une mélodie et des variations de celle-ci. Une variation peut consister en l’ajout ou la suppression de notes, un simple décalage (avance ou retard léger), ou un changement de rythme ou de tempo) sera largement utilisée, ainsi qu’un parti pris de très peu de nuances.
Le dépouillement, l’opiniâtreté radicale ou la radicalité opiniâtre des récitations (cantilla- tions) en Pali des moines.
Bien que le Theravada soit une version très épurée, voir légèrement orthodoxe du Bouddhisme, dans beaucoup de lieux, cette doctrine cohabite avec les rites et traditions pré-bouddhistes, tell le Nat Pwe, au Mynanmar ou le culte des Phî, au Laos.
La rigueur Theravada, opposée à l’exubérance des célébrations animistes ne manque pas de me faire m’interroger et de me faire faire un parallèle avec mon approche musicale.
Contrastes que j’ai déjà largement utilisés dans différentes compositions ou projets comme avec Chamæleo Vulgaris (« Dans la chair » & « Reset ») ou dans Missing Time et Space Time Continuum.
L’ensemble qui joue cette pièce est une nouvelle mouture de Chamæleo Vulgaris, orchestre à géométrie variable monté en 1991 et qui a pris de nombreuses formes.
Cette nouvelle version en sextet fait suite à la version duo que nous montions, avec Jean-Sébastien Mariage et moi-même, depuis 1997, comme pour ma pièce « Morphème #1 », créée au GRM, en 2013.
Les parcours des musiciens à qui j’ai décidé de faire appel, pour ce nouveau line up, et nos propos respectifs, dans le domaine de la composition, de la direction et de la place même de lʼinterprète, convergent.
Un travail timbral hors normes sera permis par cet orchestre aux sonorités atypiques et hors du temps (de la synthèse analogique, au saxophone, de la basse électrique, elle-même augmentée par le biais de l’électronique, des tambours à la guitare électrique...).
Toutes les générations de lutherie sont ici présentes.
FREDERICK GALIAY "Time Elleipsis" contraction of teasers 1, 2 & 3 from galiay frederick on Vimeo.
Projet soutenu par l’Institut Français, la DRAC idf, l’association Vu d’un œuf, le Fgo centre Barbara, la Dynamo de Banlieues Bleues, les Rendez-vous Contemporains, Penn Ar jazz & la Spedidam.
FGO Barbara, janvier 2018
Frederick Galiay - TIME ELLEIPSIS - Chamæleo Vulgaris from galiay frederick on Vimeo.
Frederick Galiay - TIME ELLEIPSIS - Chamæleo Vulgaris from galiay frederick on Vimeo.
TIME ELLEIPSIS - La Dynamo de Banlieues Bleues - Extrait 2 from galiay frederick on Vimeo.
TIME ELLEIPSIS - La Dynamo de Banlieues Bleues - Extrait 3 from galiay frederick on Vimeo.
Le travail de Frederick Galiay tient d’une sublimation du bouddhisme par la puissance du son. Lauréat du programme de résidence "Hors les murs" initié par l’Institut Français, le bassiste, fan d’électronique autant que d’électricité, s’est immergé pendant plusieurs mois, et après vingt ans de voyage dans la région, dans les cérémonies millénaires du Bouddhisme Theravāda et divers rituels animistes au Myanmar, au Laos, en Thaïlande et au Cambodge. Il y a composé une suite pour six instrumentistes qui marie sa quête asiatique avec le free jazz et le drone (...) Le Theravāda, proche du bouddhisme primitif, échappe peut-être au dévoiement habituel de toutes les religions qui continuent à faire des ravages sur la planète. J’imagine néanmoins que pour s’approcher des intentions de Frederick Galiay il faut diffuser Time Elleipsis - Chamæleo Vulgaris à fort volume. La saturation est son premier pays. Les percussions massives de Sébastien Brun et Franck Vaillant ponctuent les continuum joués par Antoine Viard au saxophone baryton électrifié, Jean-Sébastien Mariage à la guitare électrique, Julien Boudart au synthétiseur analogique et Galiay à la basse électrique. Vers la fin l’orchestre explose comme un faux ensemble avant de trouver une sérénité espérée depuis le début de cet étonnant cérémonial.
Jean-Jacques Birgé Médiapart
FREDERICK GALIAY – TIME ELLEIPSIS (CD by Ayler Records)
Frederick Galiay, who is new to me, presents a new album by his ensemble Chamæleo Vulgaris :
Antoine Viard (electrified baritone saxophone), Jean-Sébastien Mariage (electric guitar), Julien
Boudart (analogue synthesizer), Sébastien Brun & Franck Vaillant (drums, acoustic and
electronic percussion sets) and Galiay himself on electric bass.
Except for Franck Vaillant – a very active force in the French scene of experimental music - the names didn’t ring a bell. Galiay started Chamæleo Vulgaris in 1989. At the base, it is a duo with Jean-Sebastien Mariage, with
different associated musicians over the years. Since 1997 they released three albums. Third album ‘Reset’ (2011) had to wait a long time for its successor. But it was worthwhile waiting,
as ‘Time Elleipsis’ is an intriguing album. It is one lengthy composition, a suite in seven parts of 58 minutes length and composed by Galiay while travelling Laos, Cambodia and Myanmar during autumn 2016, taking inspiration from ceremonies of Theravada Buddhism and diverse animistic practices.
It is a work of orchestral proportions. It is a kind of doom drone jazz if this category exists. They are heading somewhere in the same universe as the long-defunct group Shub Niggurath. They create long extended noisy sound textures ; slowly moving patterns, sometimes driven by a slow beat ; very dark and sinister music of deep sonorities. They succeed very well in keeping the music captivating. Slowly but with a burning intensity, they built their massive constructions of multi-layered sounds and noise. Sometimes the music is almost ‘ritualistic’ – without the irritating pathos - what may be due to the Asiatic sensibilities Galiay integrated into his composition
and it is truly fascinating and impressive work.
Released by the Swedish-French Ayler label focused on improvised music as well as other experimental music. (DM)
VITAL WEEKLY number 1219
Tere Souls ferait mieux d’éviter cet album, mais les amoureux de l’ombre et les mondes intenses se dépêchent de Ayler Records pour ce magnifique nouvel album du bassiste Frederick Galiay. ’’ Time Elleipsis ’’ appartient à une grande beauté sombre et régulièrement très intense.
NIEUWE NOTEN
"Conçu comme une longue suite mutante qui alterne plages méditatives , subtils mouvements de plaques tecto(so)niques (beau travail des deux batteurs, Sébastien Brun et Franck Vaillant), et brusques coulées de lave électrique, ce disque sans concession, exigeant, mais terriblement expressif du bassiste du Supersonic de Thomas de Pourquery a été composé entre la Thaïlande, le Laos, le Cambodge et la Birmanie. Le voyage n’est pas sans turbulences, ces beautés convulsives se méritent, mais, in fine, le plaisir est grand."
Noadya Arnoux, Jazz Magazine, * * * *
Vision psychélectrique
Les convulsions de nâga qui ouvrent l’album pourraient en délivrer toute la substance, autant par la référence indienne que pour les reptations des musiciens autour de ces textures électro-acoustiques qu’ils triturent, malaxent, observent, décharnent et subliment. Ce serait passer à côté du caractère progressif de l’album, conçu comme un tout qui fait grandement sens et permet de ne pas enclore cette musique dans les multiples genres qu’elle cite (drone, musique concrète, etc.).
La poésie des contrastes qui émerge lentement de ces nappes sonores atteint cette singulière beauté des musiques sans compromis, où se rencontrent le spectre guitaristique du Neil Young de Dead Man et les tampura du Salon de musique à l’âge électrique.
Un sacré bon film !
Pierre Tenne, Jazz News
Membre du Supersonic de Thomas de Pourquery, le bassiste Frederick Galiay est connu pour son jeu dur et dru, sec comme une trique et parfois délicieusement irrespirable. On se souvient de son Pearls of Swine où la rigueur de l’écriture se mariait avec une appétence pour le métal, si possible chauffé à blanc. Avec cet ambitieux Chamaeleo Vulgaris, nom commun d’un saurien polymorphe, le bassiste nous propose une ambiance d’apparence plus apaisée mais tout aussi tendue. Pour cela, il a choisi ses armes : pour l’accompagner, des compagnons nerveux comme Antoine Viard, le saxophoniste de Happy Diktat qui sait comme personne découper des masses orchestrales au baryton (« Naga Convulsions ») ou Sébastien Brun et Frank Vaillant, deux batteurs puissants et très sensibles aux atmosphères alcalines de Time Elleipsis.
Il est question de temps, donc, dans cette pièce unique qui mêle allègrement la musique très électrique avec le guitariste Jean-Sébastien Mariage, véritable sculpteur sonore, et Viard qui a doté son saxophone d’un dispositif électrifié. À cela s’ajoutent les synthétiseurs vintage de Julien Boudard, donnant une atmosphère très étrange à cette musique qui agit sur l’auditeur comme une succession de coulées de lave. La musique de Galiay suppure, elle monte en vagues successives comme le magnifique « Dharmakâya/Oiseaux Terrifiants » où l’ensemble des musiciens agissent comme des vagues, lentes mais inexorables. La musique de Galiay maîtrise le temps. Il le tord, il l’allonge, il joue avec la lenteur et en profite pour le densifier et le durcir. Le résultat est sombre et exaltant, toujours au bord de l’explosion.
Chamaeleo Vulgaris signe aussi le retour d’Ayler Records, et c’est l’une des meilleures nouvelles de 2020 qui en a bien besoin. La production est très soignée et toujours aussi radicale. Le disque de Frederick Galiay a été écrit au Cambodge et est fortement marqué, tant dans les titres que dans la musique, par la pensée bouddhique. Il n’y a pas de sentiment religieux dans ce disque mais une présence, un avatar, un dédoublement. Cela donne un sentiment assez puissant d’aura, de voyage immobile, renforcé par la confrontation profonde entre musique écrite et musique improvisée et par le lien très fort entre le guitariste et le bassiste. Chamaeleo Vulgaris a grandi, il a de fait changé de couleur, comme son nom le proclame, se teintant en plus sombre et en plus profond. Time Elleipsis est un disque qui s’écoute avec la plus grande attention pour plonger avec lui dans de luisantes ténèbres.
Par Franpi Barriaux /Citizen Jazz/ Publié le 29 mars 2020
... Que se passe-t-il donc vraiment au cours de ce "Time Elleipsis", dont le titre fait d’ailleurs écho au "Missing Time" gravé en solo par le bassiste en 2013, et qui n’est certainement pas un document sonore sur les pratiques religieuses du côté d’Angkor ?
Au commencement, les graves émergent d’un marais opaque, attirées sans doute par la luminosité des clochettes. Les percussions plantent une verticale dans cette surface plane et, par leur répétition, induisent un rythme à la binarité soutenue. Les frappes redoublées abandonnent pourtant leur cadence quand les flots bouillonnants continuent de gonfler, poussés par l’électricité. La guitare impose le calme à cette marée débordante qui, dès lors, semble contenir son flux dans une incertitude mouvante et la majesté des cuivres oppose une limite définitive à la montée des eaux. Absorbé par la terre, le reflux laisse vide une place bientôt envahie par les formes indéfinies de matériaux en formation : grincements de cordes, éclats de cuivre, tentatives de frappes interdites de rythme qui se distendent et s’enflent, gagnant peu à peu l’ensemble des sonorités à leur volonté d’émergence. Dans un perpétuel va-et-vient de tensions et de détentes, les tentations industrielles se résolvent en minces traits d’archet aux bornes du silence, prennent la tangente mélodique d’arpèges tempérés striés, néanmoins, d’éclairs fulgurants dont la saturation prendra bientôt le pas sur l’apparente sérénité, avant que l’éternel retour du même ne vienne clore une boucle pourtant infinie dans la régularité de son cycle.
C’est peut-être plus encore dans cette architecture récurrente, cette succession de schémas similaires dans leurs différences mêmes, que "Time Elleipsis" rejoint finalement sa thématique originelle et tend à suggérer le bouddhisme. Car, en dépit de quelques signes évidents, de gongs résonnant, de cloches tintant et de drones évoquant les chœurs en procession, nous sommes ici en présence d’une forme relativement originale, puisant également dans le jazz et le rock progressif, mais fort éloignée de toute tentation mondialiste. Ce qui, bien sûr, nous ravit d’autant que, dans son abstraite beauté, cette musique nous livre plus de pistes à explorer que de certitudes acquises et, en cela, nous fascine par son abstraction même, la radicalité de son chaos et la vitalité de ses structures en perpétuelle mutation.
Joël PAGIER
Il s’agit bien d’un OMNI, objet musical non identifiable. Déjà, c’est une qualité.
La musique ne se rattache à rien qu’on ait répertorié, fiché. Nos souvenirs fantasmés des musiques sacrées de l’Asie n’en sortent pas imités, galvaudés puisque c’est une synthèse venue d’ailleurs. Les mystères demeurent intacts.
Pareillement mystérieux le processus d’élaboration de cette œuvre, sa composition. On sent le projet pensé et mûri longuement, réalisé à merveille.
La forme est parfaite, comme un œuf, ou un arbre. Une entité.
By Daunik Lazro
Jazz à Poitiers inaugure l’année 2019 avec un concert inspiré de récits bouddhistes. Conçue par Frédérick Galiay et faisant suite à plusieurs voyages en Asie du sud-est, la pièce « Time Elleipsis » peut être interprétée par différentes formations. Samedi, c’est le sextet Chamæleo Vulgaris qui s’y collera. Ce groupe, à géométrie variable, est né en 1991 et a pris de nombreuses formes depuis, de deux à quatorze musiciens, tous fidèles compagnons du bassiste.
Imaginée comme une sorte d’opéra abstrait, sans voix ni livret, elle s’inspire de plusieurs récits bouddhistes et tente de traduire en sons les différentes ellipses temporelles qui jalonnent parfois ces textes traditionnels. Au-delà du propos, conceptuel mais poétique, la musique élaborée par cet orchestre aux sonorités atypiques et hors du temps s’incarne en atmosphères puissantes et convoque tout un univers de matières sonores, du bruissement des cordes frottées aux explosions rythmiques, des crachotements analogiques au son pur du cuivre.
La nouvelle république, le 07/01/2019
Adepte du décloisonnement des genres, Frederick Galiay est un artiste avide d’aventures. Son projet, soutenu par l’Institut Français : une immersion dans les musiques cérémonielles Bouddhistes ainsi que dans les rituels pré Bouddhistes d’Asie du sud…
Il est bassiste, mais aussi compositeur et peintre-plasticien. De sa résidence en Asie du Sud Est, Frederick Galiay a rapporté des musiques, des images et des récits mythiques. Un matériau mis en son avec l’ensemble à géométrie variable Chamæleo Vulgaris qu’il a fondé en 1991. Avec de fortes personnalités et des sonorités hors norme et hors du temps : du tambour à l’électronique, l’auditeur vogue dans un temps elliptique.
Plages Magnétiques, 19/04/2018
ACHETER LE DISQUE
À écouter également : TIME ELLEIPSIS Extrapolation 1