SLEAZE ART
"INFRA"
Composition : Kasper T. Toeplitz
CD on Bocian Hq Records, distribution Metamkine
Cover art : Thomas Kiefer - photo : Eric Guyot
Une photo dit assez bien ce qu’on trouve en Infra : des instruments électriques à cordes épaisses tenus à la verticale ou à plat et reliés à combien de machines disposées sur une table. Si l’on redoute la friction des archets et des câbles, il faudra éviter de croiser la route du Sleaze Art de Kasper T. Toeplitz.
C’est à la fois une expérience et une procession : combien d’oscillations à mettre au compte de Toeplitz et des trois autres bassistes (Eryck Abecassis, Frederick Galiay et JB Hanak) qui, ici – les membres du Sleaze Art semblent changer –, l’accompagnent ? Au son de tremblements, de crépitements, d’orages qui persistent et d’éclairs qui signent : derrière tout ça, c’est le passage d’un vaisseau qui fend l’air et après lequel on peut entendre ce même air se recomposer, cracher à son tour quelques morceaux de bruit, et puis disparaître. Et l’Infra révélé est forcément un Infra à entendre.
Le son Grisli
In Vital Weekly #995, Franz de Waard says : Sleaze Art is a quartet of bass players : Eryck Abecassis, Frederick Galiay, Jb Hanak and Kasper T. Toeplitz, the latter also being listed as the composer of the piece. […] Toeplitz is a man with a background in modern classical music but with penchant for all things quite loud. Loud and bass-heavy of course, as the bass is his primary instrument.
[…] The Sleaze Art release is causing serious damage to my speakers, because of the bassiness of the music […] .
_ At seventy minutes this is also quite a long work and not one that one easily digests. Heavy bass drones, loud bass noise, sounding almost like the sound of plane engine from time to time, the work takes quite some time to develop. […]
I am not sure which place that should be, but no doubt seeing and hearing this in concert would be the right place.