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  • Supersonic "A tribute to Sun Ra" Samedi 25 mai à Bagneux

    Sun Ra c’est une idée forte, profonde, bien au delà de la musique. Son esprit, son amour et sa folie restent indémodables et il est connu pour être le plus populaire des freejazzmen. Mais c’est avant tout un musicien et un compositeur de génie qui a goûté et sublimé tous les genres musicaux.
  • Missing Time : Nouvelles chroniques

    Basse en tête et bien en mains, fortement pulsative de préférence, F. Galiay suit le fil de son instrument aux confins de l’improvisation collective ou via la musique électro-acoustique.
  • Big (drum&bass) : "Apokálupsis" nouvel album

    Le mot « apocalypse » est la transcription du terme grec (ἀποκάλυψις / apokálupsis) signifiant « dévoilement » ou « révélation ».
    Apokálupsis est l’œuvre de maturité de ce duo. Le voile est levé, le propos clair, radical et opiniâtre.

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Frederick Galiay

Basse électrique, composition, images.

Profane Music for Sacred Places - Julien Boudart & Frederick Galiay

Julien Boudart : synthétiseur analogique MS20, tam-tam
Frederick Galiay : basse électrique, effets

L’idée de ce projet en duo est venue à Frederick Galiay lorsque, passant par hasard devant l’église Saint-Michel-des-Lions à Limoges, il y est entré, et a été frappé d’emblée par son acoustique remarquable, autant que par son architecture.

Profane music for sacred places from galiay frederick on Vimeo.

Les deux musiciens inclinent depuis des années, chacun de son côté et à sa manière, vers les musiques rituelles ; leurs recherches musicales sont inséparables d’une recherche sur la fonction rituelle de la musique.
Ensemble ils forment depuis 2014, avec Benjamin Sanz, l’énergique et extatique trio Gondang Music Boxing, aux attaches asiatiques assumées.
Dans ce nouveau duo sans percussion, voué à la résonance des lieux de culte, ils nous convient à une exploration des fondations du monde, en ce lieu où naît la nuit, limite du séjour des ombres et de celui des vivants, lieu caverneux plein des explosions et des titanomachies souterraines que leurs instrument savent si bien susciter.



Au monde protéïforme que Frederick Galiay sort de son jeu de basse largement étendu, Julien Boudart joint les sonorités animales de son synthétiseur analogique qu’il traite en instrument à vent.
Faisant corps avec l’espace de l’église ou du temple, ils étendent les limites de leurs instruments jusqu’à des proportions proprement architecturales, tirant profit de ces magnifiques caisses de résonances que l’ingéniosité des hommes à produites pour s’élever au-delà d’eux-mêmes.
À la fois abstraite et immédiatement physique, leur musique s’assume comme pleinement profane mais non moins rituelle, en ces lieux d’abord conçus pour le rituel sacré.

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